Photographie créative
Techniques mixtes
Photographie documentaire
Œuvres en vente
La question qui nous interpelle est la suivante :
Alyph a-t-il inventé un flou artistique sans précédent dans l’histoire de la photographie, ou bien a-t-il réinventé le style pictorialiste du XIXe siècle ? Quoi qu’il en soit, il demeure un précurseur, brusquement disparu avant de resurgir après des décennies d’éclipse pour reprendre sa place dans l’histoire de l’art. Pour vous forger votre propre opinion, examinez ses images et confrontez-les aux dates.
« Les photographies floues d’Alyph sont à voir. Elles évoquent la démarche de Kandinsky pour libérer la peinture du poids du réalisme. »
Extrait d’un article de Christiane Roger publié par Les informations de la Société française de photographie en mai 1976. Christiane Roger est historienne de la photographie et auteur du livre « Les trésors de la société française de photographie.
Les créations novatrices d’Alyph sont à voir sur les pages :
https://amilart.com/galerie-des-oeuvres-dalyph/
https://amilart.com/oeuvres-dalyph-de-1970-a-nos-jours/
Retour sur les photographies floues et abstraites d’Alyph qui, par le style flou délibéré de ses créations floues, a bouleversé les règles dominantes de cette technique au courant des années soixante-dix. Ainsi, Alyph, de son vrai nom Ahmed Mohamadi Alal, est un artiste qui a innové dans l’art de la photographie.
Mais, sa renommée fulgurante n’a duré que peu de temps, en décevant les espoirs placés en lui par sa disparition inattendue. Cette disparition sera la raison de son oubli à travers l’histoire de l’art.
Des décennies après son éclipse, il fait un surprenant retour avec ses anciennes créations qui ont gardé leur fraîcheur et de nouvelles œuvres et techniques inédites. Ces œuvres ne manqueront pas de susciter l’intérêt de la critique, des amateurs d’art et du public. Bref retour sur quelques faits de l’histoire.
Photographies floues et abstraites d’Alyph : un triomphe à Paris
En avril 1976, Paris, alors capitale mondiale des arts, fut le théâtre d’un succès retentissant pour Alyph et sa première exposition de photographies floues et abstraites, présentée à la galerie de la Société française de photographie. Fait remarquable, cet artiste encore inconnu à l’époque a conquis un public exigeant sans aucun appui ni réseau préétabli.
Deux influents hebdomadaires français, « L’Express et « Les Nouvelles Littéraires, habituellement peu enclins à s’entendre sur une même exposition, saluèrent unanimement cette démarche artistique audacieuse. Par ailleurs, plusieurs conservateurs de renom se sont penchés avec intérêt sur l’approche iconoclaste d’Alyph, témoignant ainsi de la portée novatrice de son travail.
Ce succès, aussi fulgurant qu’inattendu, marque une étape décisive dans l’histoire de l’art photographique, mettant en lumière une vision radicalement nouvelle qui avait probablement influencé les pratiques contemporaines. Sa brusque éclipse ne nous permet pas de l’affirmer avec certitude.
Un tournant décisif pour Alyph : le flou en lumière
Cet événement marquant de 1976 fut accompagné par une brillante introduction signée Pascal Bruckner, qui, mieux que quiconque, sut analyser en profondeur la conception floue d’Alyph. Pascal Bruckner, pour sa part, perçut dans ces images bien plus qu’une simple tentative technique ou un échec photographique. Il y entrevit une dimension artistique et philosophique, révélant une nouvelle manière d’interpréter la photographie.
Le succès de l’exposition attira rapidement l’attention de figures de renom telles que Jean-Claude Lemagny, conservateur à la Bibliothèque nationale de France, et Paul Jay, du musée Nicéphore Niépce. Fascinés par l’audace et l’originalité de sa démarche iconoclaste, ils lancèrent des projets d’acquisition et d’exposition de ses œuvres.
À seulement vingt-quatre ans, Alyph semblait promis à une reconnaissance internationale, solidifiant sa place dans l’avant-garde artistique de l’époque.
Mais, sa vie va prendre une autre tournure. Des événements tragiques vont le pousser vers un isolement social, et c’est loin des agitations du monde qu’il va continuer ses expériences et ses créations artistiques.
Le retour surprenant et les questions qui le suivent
Après plusieurs décennies d’éclipse, il revient, là et maintenant, alors que plus personne ne l’attendait. Avec des œuvres qui célèbrent l’impermanence et l’éphémère du monde et de nos propres existences, Alyph s’apprête à reconquérir les amateurs d’art, à sa manière unique et intemporelle.
Aux historiens et chercheurs qui n’ont pas connu ou ont oublié son nom et sa fulgurante ascension dans un Paris encore capitale mondiale des arts ; Alyph s’apprête à rappeler l’héritage qu’il a laissé à la photographie artistique.
À une époque où ni les magazines ni les galeries d’art ne voulaient pas de ses Photographies floues et abstraites d’Alyph, il a pourtant fini par les imposer et ouvrir une nouvelle voie. Depuis, le flou et l’abstraction sont devenus des courants majeurs de l’art contemporain.
L’éclipse d’Alyph, un des précurseurs les plus inventifs dans ces tendances de la photographie, s’est traduite par une méconnaissance de son travail. Mais, son retour sur la scène artistique va pallier cette lacune.
Cette situation pose une question essentielle : qu’est-ce qui fait la grandeur d’un artiste ? Est-ce sa capacité à innover et à transformer les formes de l’art, ou bien la durée de sa présence dans les sphères de l’art et de la culture ?
Rappelons-nous Arthur Rimbaud, ce poète génial du symbolisme, qui a brillé puis disparu aussi vite qu’une comète. Mais, le poète maudit avait des amis influents qui ont défendu et imposé sa poésie visionnaire.
Alyph, en revanche, est seul ou presque. Il n’a plus que son frère Hassan, un scientifique et désormais homme de droit, sur qui compter.
Décès, malentendus ont mis un terme à ses anciennes amitiés. Pour en savoir davantage sur l’étonnante biographie d’Alyph :
Alyph : une renaissance artistique et une œuvre intemporelle
L’histoire de l’art, toujours en révision, finit par rétablir les équilibres : les artistes célébrés d’hier tombent parfois dans l’oubli, tandis que ceux injustement négligés refont surface pour occuper la place qui leur revient. Alyph est de ceux-là. Loin d’être dépassée, son œuvre semble seulement avoir été mise entre parenthèses. Dorénavant, cette parenthèse se referme pour laisser place à une véritable renaissance, semblable à celle d’un phénix renaissant de ses cendres.
Malgré le poids des décennies, ses œuvres conservent une fraîcheur désarmante, comme si elles avaient été réalisées la veille. Tout ce qui avait été écrit sur son travail demeure tout aussi percutant. L’introduction de Pascal Bruckner, par exemple, résonne avec une actualité presque prophétique, comme si elle avait été rédigée ce matin : https://amilart.com/photographies-floues-critiques-et-opinions/.
Les archives à exhumer
Alyph a laissé des archives riches et précieuses, conservées entre Paris, Rabat et Casablanca, véritables témoins de son immense contribution à l’art. Leur exhumation permet de mesurer l’importance de son œuvre et de se remémorer l’accueil enthousiaste qu’il avait reçu des connaisseurs les plus éminents de l’époque, notamment dans le domaine de la photographie.
Aujourd’hui encore, Alyph s’impose comme une figure incontournable pour quiconque souhaite revisiter l’histoire de l’art et de la photographie. Chercheurs, journalistes et passionnés y trouveront une source inépuisable d’inspiration et d’analyse. Et, qu’ils sachent que sa porte leur est ouverte.
Un demi-siècle de création et une quête d’abstraction
Mais, tournons-nous vers ce que son œuvre nous révèle aujourd’hui. Là où la photographie floue d’Alyph incarnait déjà une forme singulière d’abstraction, il a poursuivi cette recherche vers de nouvelles dimensions. Les objets qu’il photographie s’effacent désormais presque entièrement, perdant leurs derniers contours pour se métamorphoser en fragments éthérés. Les couleurs du monde, dissoutes, deviennent des essences florales, vibrantes et immatérielles.
Dans ce processus, la forme cède la place au parfum, invitant à pénétrer un univers onirique et poétique. Mais, Alyph ne s’est pas contenté de ces explorations. En chercheur infatigable, il a mis au point deux techniques mixtes inédites, dérivées de la photographie, dont les effets visuels saisissants repoussent encore les frontières du connu.
Ainsi, Alyph ne se contente pas de renaître : il réinvente, poursuit et transcende, nous privilégiant une œuvre profondément ancrée dans son temps et résolument tournée vers l’avenir.
Notes
Nous vous prions de nous excuser pour tous les désagréments que peuvent vous causer nos erreurs et redites, commises involontairement ou par ignorance. Cependant, nous déployons tous nos efforts pour que ce site soit aussi instructif qu’agréable possible pour votre plaisir.
Merci beaucoup de poster vos commentaires pour nous faire vos remarques et suggestions.
En vous abonnant, vous pouvez avoir accès à des contenus inédits.
Une page est en construction pour que les adhérent-es aient accès à des contenus inédits, comme le récit de la vie de l’artiste Alyph. C’est l’une des plus singulières qu’on puisse lire.
Laisser un commentaire